Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.
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REPONSES n° 106 à 112
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106 - Quelle est la différence entre le Karma de la terre et le Karma du ciel ?
1./ Quand on parle de karma, on voit ça comme une fatalité de quelque chose qui fatalement va arriver et sur laquelle il n’y a rien à faire. Cette façon de penser est à la fois juste et fausse, car il y aura des choses difficilement évitables, mais beaucoup d’autres qui pourront être détournées. Détournées, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que des choses qui arriveront pourront être exploitées à son avantage au lieu que ce soit à son désavantage, ce qui fait que des choses qui vont arriver mais qui ne seraient pas favorables en apparence, permettront qu’elles arrivent au bon moment, de retourner la situation par une rencontre ou un heureux hasard, et faire que ce qui était mal au départ devient en final largement bénéfique. Voilà ce que le karma peut faire, transformer le mal en bien.
2./ Le karma de la terre est on peut dire ce qui correspond aux gènes pour parler le langage actuel, qui n’est d’ailleurs pas tout à fait juste. Les gènes c’est l’hérédité, mais l’hérédité est beaucoup plus large que ce que l’on croit car elle couvre les sept générations précédentes. Cela fait beaucoup de choses à supporter, car les gènes issues de ces sept générations vont participer d’une manière active à tout ce qui touche la matière et donc notre corps. Il s’agit donc essentiellement de mémoires familiales, qui ne nous appartiennent pas en propre, puisqu’elles concernent l’ensemble au sens large de notre origine, et qui couvre aussi bien le côté qui vient du père que celui qui vient de la mère. Donc il y a du monde, beaucoup de monde qui a une action sur chacun de nous. Il faut dire aussi que les problèmes n’étant pas réglés à chaque génération ils sont retransmis à la suivante. Ainsi une hérédité issue de votre père par exemple peut venir il y a six générations précédentes si elle n’a toujours pas été résolue. En conséquence il est vivement conseillé de travailler le plus possible sur ce qui est appelé les constellations familiales, car vu le nombre le terme est exact, il s’agit bien de constellation de mémoires familiales qui sont en vous.
3./ Le karma du ciel est aussi large que celui de la terre, mais il nous concerne en propre. C’est de notre conscience dont il s’agit et qui a aussi une action sur la matière et notre corps. Mais là, nous sommes notre propre responsable car cela concerne ce que nous avons fait de nos incarnations successives en dehors de la terre, si on admet que des incarnations puissent se faire juste en énergie pure, sans présence de matière comme on la trouve sur la terre. Si on admet cela, il faut donc imaginer le pire, car le pire a été fait et c’est ce pire qui nous a projetés là où nous sommes aujourd’hui. Le karma du ciel est donc terrible, mais les temps actuels vont permettre de le régler partiellement, car c’est ce karma difficile qui provoque l’accélération actuelle de tous les dérangements que l’être humain est obligé de subir en plus de celui précédent en cours. Le karma du ciel c’est donc une difficulté plus forte, mais c’est le moment de le subir et donc de s’en dégager. Bon karma du ciel et bon karma de la terre à tous, sachant que chacun aura son lot, mais celui qui lui est propre. Il n’y a donc rien à envier à son voisin, tout le monde est logé à la même enseigne et chacun aura les moyens nécessaires pour passer le cap comme il doit le passer.
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107 - Est-il juste d’utiliser l’humour comme moyen de communication ?
1./ L’humour c’est le rire, la joie, le bonheur, à condition que ce soit juste, car si ce n’est pas juste cela peut être la méchanceté, la bassesse, la vulgarité et pire encore. Il est donc important quand on parle avec humour que ce soit juste et non pas juste pour faire du mal ou dégrader une situation ou une personne.
2./ L’humour comme moyen de communication peut donc être bien ou mal, mais est-il juste d’utiliser l’humour comme moyen de communication ? Il n’y a pas de raison que ce ne soit pas juste. Ce qu’il est important de saisir c’est de savoir si le contexte le permet. Si le contexte le permet ce sera juste, si le contexte ne le permet pas ce sera une erreur.
3./ L’humour c’est quelque chose de merveilleux quand cela tombe à pic, juste quand il faut et faire de l’humour à tout bout de champ peut cacher une inquiétude de celui qui le fait. Donc, avoir de l’humour et permettre ainsi une meilleure communication c’est possible, si l’humour est là juste à point nommé, distillé avec parcimonie et avec justesse. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est un peu plus d’humour en toute chose si c’est bien fait, si c’est juste pour permettre de faire passer des choses plus facilement, pour aider à éclairer les gens d’une lueur de joie sur leur visage, pour ne pas sombrer dans la gravité à tout bout de champ, pour que la vie soit plus joyeuse. Mais l’humour n’est pas donné à tous, l’humour graveleux est beaucoup plus courant et facile, mais ce n’est pas de l’humour c’est de la bassesse.
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108 - Qu’avons-nous à offrir à l’humanité aujourd’hui ?
1./ L’humanité est sur le chemin qui est le sien et nous n’avons rien à offrir à l’humanité puisque nous sommes tous l’humanité.
2./ L’objectif à atteindre n’est pas d’offrir quelque chose mais à donner quelque chose, et ce n’est pas pareil. Le don de soi c’est ce qu’il y a de plus beau quand cela est juste et avec des sentiments élevés. Mais personne ne vous demande ce que l’on doit donner, car ce que l’on doit donner est déjà connu au départ avant votre naissance, et cela se fait sans qu’on ait à y réfléchir par le mental. Le don de soi c’est quelque chose qui n’est pas mental, mais lié à la conscience profonde. Il est donc inutile de réfléchir mentalement, à ce que l’on doit donner puisque la conscience profonde fera le nécessaire pour que cela se fasse.
3./ Si vous voulez à tout prix offrir quelque chose à l’humanité, la seule chose qui peut être utile c’est
votre joie, votre bonheur, votre vitalité, votre générosité, c’est à dire toutes les qualités qui permettent de rayonner et de pouvoir exprimer ce que vous êtes, de beau, de juste et de droit. En
un mot, c’est tout le travail que vous avez à faire pour arriver à cela qui sera le plus beau cadeau pour l’humanité.
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109 - L’existence a-t-elle un sens après la mort ?
1./ La question ne se pose pas quand on est vraiment dans la spiritualité, et quand on est encore dans la matière, dans la croyance qu’après la matière il n’y a rien, bien évidemment la question ne se pose pas non plus.
Mais entre ces deux façons de voir les choses, il y a l’incertitude pour ceux qui sont au milieu et c’est la majorité. Dans ce cas là, il faut se poser la question de savoir pourquoi les choses arrivent ou n’arrivent pas. La mort va arriver c’est sûr, et cela pour tout le monde, et croire ou ne pas croire ne changera rien. Mais le sens de l’existence qui est donné après la mort est celui donné au moment où on a décidé de venir sur terre dans cette existence.
2./ L’existence du corps physique après la mort sera ce qui sera fait : si le corps est brûlé il disparaîtra rapidement, s’il est enterré il disparaîtra plus lentement, et s’il est protégé ou embaumé, cela sera encore plus long. Pour le corps physique ce sera son existence physique qui permettra de dire que le corps se prolonge dans le temps, même si la vie pour le mouvoir n’est plus. Mais tant que des restes seront là, ces restes resteront toujours reliés à la conscience qui l’a fait naître et cela quoi qu’il advienne.
3./ Si l’existence n’est pas que le corps physique, on peut considérer la conscience, l’être profond qui habitait le corps mort. Dans ce cas, bien évidemment, l’existence du corps passée à travers ses joies, ses peines et ses réalisations est prise en compte après la mort, est intégrée à la liste déjà importante des vies précédentes et permet ainsi d’avoir passé un nouveau cap ou au contraire de s’être enfoncé un peu plus, sachant que le retour vers le haut, sera pour tous assuré un jour, même si cela risque d’être encore très lointain.
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110 - Quelle est l’importance de nos actes ?
1./ Les actes qui créent des actions sont fortement gravés dans la matière et se retrouveront dans la matière, si ces actions sont des actions qui marquent la matière. En conséquence nous retrouverons tôt ou tard la trace de ces actions dans la matière, dans l’incarnation du moment et dans les incarnations passées, car les actions dans la matière sont issues du présent mais aussi du passé, pour créer un futur dans la matière, qui concerne nous-mêmes et toute notre descendance si descendance il y a.
2./ Les actes peuvent avoir des impacts invisibles dans la matière mais visibles dans la conscience, et dans ce cas-là cela se retrouve au niveau émotionnel, ou dans des modifications de comportement associé au mental, ou même dans des maladies souterraines qui peuvent se développer sans qu’on le sache. Il y a donc une multitude de conséquences cachées possibles.
3./ Les actes ont toujours des conséquences et ces conséquences sont en premier pour ceux qui les ont manifestés, mais elles ont aussi un effet collectif, suivant la nature de ces actes, et concernent aussi ceux qui les subissent. Si ces actes sont justes les conséquences de ces actes ne vous concernent pas, mais s’ils ne sont pas parfaitement justes vous êtes concerné, car vous devrez en répondre au même titre que tous les autres qui ne concernent que vous. Les conséquences pourront être immédiates ou différées, mais elles existeront et cela même après cette vie-là. Bien évidemment, il y a des niveaux de responsabilité et des actes plus répréhensibles que d’autres, et ce qu’il est curieux de constater, c’est que la gravité de l’acte pas juste sera différente en fonction du niveau plus ou moins élevé de la conscience. Tout cela peut paraître injuste, mais permet ainsi de s’assurer que les consciences élevées ont bien mérité leur rang, car les erreurs pour elles sont plus durement ressenties.
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111 - Le néant est-il sans forme ?
1./ Le problème du néant c’est qu’on ne sait pas ce que c’est, et c’est pour cela qu’on l’appelle le néant, qui est en principe quelque chose où il n’y a rien. C’est la façon la plus radicale pour parler du néant et s’il n’y a rien, il n’y a pas de forme.
2./ Mais le néant peut vouloir dire l’inconnu, et si nous sommes dans l’inconnu il est bien difficile de considérer le néant, avec une forme, pas de forme, comme un trou, un espace, etc. Nous ne sommes pas mieux placés en considérant le néant comme quelque chose d’inconnu, que de dire que le néant ce n’est rien.
3./ Pour sortir de cette impasse, où le néant n’est rien ou quelque chose d’inconnu, il reste l’imagination et des théories sur l’avant big-bang, qui peuvent être considérées comme le néant. Mais ces théories ne sont que des théories où, de toute façon dès qu’on saura ce qu’il y a avant le big-bang, et donc dans le néant connu qui lui a des formes dans certaines explications, se posera la question de savoir, quel est le néant précédent qui a créé ces formes. On voit donc qu’à partir où on va imaginer des formes pour le néant, ce ne sera plus le néant et qu’un autre néant précèdera ce néant. Il est donc important de savoir de quel néant on parle pour en décrire la forme.
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112 - Pourquoi j’existe ?
1./ Voilà la question existentielle par excellence, et il est bon de se poser la question. La réponse sera fonction de la profondeur de conscience de chacun, mais aussi des conditions matérielles de chacun. Pour celui qui a juste le temps de travailler, dormir et manger, la question aura moins de chance de monter au cerveau, que pour celui qui est moins préoccupé par les occupations quotidiennes dans la matière. Cela est un fait, mais pourquoi j’existe sera toujours à un moment ou à un autre de sa vie une question que l’on se posera à soi-même. La réponse sera celle qui vous viendra à ce moment là, vous existerez pour vos enfants, pour votre travail, pour vos hobbies, pour en fait ce qui vous tient à cœur au moment où vous vous poserez la question.
2./ Pourquoi j’existe sera, passé le cap des occupations matérielles permanentes, une question qui sera posée plus en profondeur et concernera plus profondément notre être intérieur. A ce moment là on peut penser que l’aspect plus élevé de l’être sera concerné, et que le pourquoi j’existe permettra à la personne de dégager un peu de temps à consacrer au niveau spirituel de son être. Il commencera à exister non plus pour ce qui l’occupe au quotidien par la famille, le travail ou ses hobbies, mais par soi-même et il commencera à exister par lui-même.
3./ Si la personne continue encore plus loin son chemin, et que celui-ci est juste, sincère et sans détour, la spiritualité va l’amener à se dégager progressivement de l’attachement à la matière, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne s’intéresse pas à la matière, mais que les aléas rencontrés par la matière, la famille, le travail ne l’affligera plus. Ce détachement est le signe d’une plus grande élévation de la conscience, qui va permettre de faire émerger cette conscience de la matière, et qui guidera la personne au jour le jour par un ressenti plus fort, de ce qui est bien ou de ce qui est mal. En final elle s’apercevra que si elle existe, c’est parce qu’une force supérieure l’a créée pour qu’elle s’occupe de cet être intérieur bien caché, pour le préparer à une suite dans des corps différents successifs, et que tout ceci est bien préparé à l’avance et nous dépasse tous, sachant que chaque cas est un cas particulier.
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