Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.
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REPONSES n° 92 à 98
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92- Qu’est-ce qui fait la force d’un symbole ?
1./ Un symbole c’est un lien profond à quelque chose d’élevé, et ça regroupe un ensemble de choses ou de valeurs mises en avant par rapport à cette représentation simplifiée de l’ensemble qu’il représente. Il s’agit donc de quelque chose d’unique, de la représentation de quelque chose de multiple qui donne la force à cet unique.
2./ Le symbole de la vie c’est le sang et comme c’est le sang qui est ce qui coule dans les veines, le symbole peut être ce qui découle du sang du Christ quand celui-ci a été mis à mort. Dans ce cas-là, c’est la croix qui sera le symbole du Christ, de la vie qui coule dans les veines du Christ, qui est le symbole représentatif de tout le Christ. Donc, on voit que le symbole de la croix chrétienne c’est tout simplement la force du Christ qui est en lui.
3./ Le symbole peut être religieux mais aussi mathématique et un symbole mathématique c’est quelque chose qui matérialise une opération ou un calcul mathématique qui peut être très complexe. C’est la simplification symbolique qui donne toute la puissance au calcul mathématique, qui permet la complexité en la réduisant au plus simple, c’est à dire à l’expression d’un symbole qui permet la puissance. C’est cette puissance exprimée par le résultat qui permet de dire qu’elle vient en partie du symbole qui, s’il n’existait pas, ne permettrait pas à la puissance mathématique d’exister.
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93- Est-ce que Dieu existe ?
1./ Dieu existe pour celui qui y croit et n’existe pas pour celui qui n’y croit pas. La question se pose donc pour seulement celui qui n’y croit pas car quand on y croit la question ne se pose pas.
2./ Si pour celui qui n’y croit pas la question se pose, c’est qu’il y a le doute qui est en lui. Si le doute existe, c’est qu’il a en lui une part de croyance que Dieu existe, sinon la question ne se poserait pas à lui. S’il a cette croyance en lui, le mieux serait de la développer car vivre sans cette croyance c’est croire qu’il n’y a rien au-dessus de nous. C’est une croyance qui pousse à croire que l’on sait tout, fait tout et crée tout, ce qui est absolument faux. C’est la croyance qu’il n’y a pas Dieu au-dessus de nous qui peut nous faire penser cela.
3./ Dieu est ou n’est pas, c’est la question. La réponse est : Dieu est et n’est pas. Il est car il est en toute chose et il n’est pas car il n’est pas visible en toute chose. Personne ne verra Dieu puisqu’il est avant, après, et dedans la matière. Donc tout est Dieu et si tout est Dieu nous sommes Dieu. Mais Dieu ce n’est pas ce que l’on croit, c’est à dire un être supérieur, qui est là, présent partout, et qui est là pour faire le bien et le bonheur de tous. Dieu est l’énergie invisible, celle qui, quand elle est équilibrée et réduite à un point, n’existe plus. C’est donc le bien et le mal dissociés qui est la manifestation de Dieu dans la matière et qui est ce que nous sommes.
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94- Que veut dire vivre ?
1./ Vivre c’est avoir des émotions et des sentiments qui se retrouvent sous forme de sensations. C’est donc essentiellement charnel pour l’homme ou la femme qui est juste rattaché à la matière.
2./ Vivre c’est aussi être rattaché à quelque chose de plus profond à l’intérieur de soi, quelque chose qui nous guide et nous dirige dans une direction que l’on ne connaît pas, mais qui est présente à chaque carrefour de la vie quand des orientations et des décisions importantes doivent être prises. C’est donc d’un lien profond avec nous-même dont il s’agit, d’un lien que l’on peut qualifier de supérieur, d’un lien avec le Divin qui est en nous.
3./ Vivre c’est donc avoir des émotions, des sentiments, être attaché à la fois à la matière et au supérieur qui est en nous, et de faire un bout de chemin de la longue route qui est à faire et qui passe par l’éternité, pour revenir au présent. Ainsi, de pointillés en pointillés dans le présent, on peut arriver à mieux comprendre que la vie n’est qu’un éternel recommencement qui vient du passé pour faire un futur, et qui normalement devrait aboutir, en final, à une vie meilleure avant de ne plus exister et de passer à autre chose.
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95- Comment trouver sa voie ?
1./ Quand on parle de sa voie, il peut s’agir de beaucoup de choses. Si on parle de sa carrière professionnelle, celle-ci sera dictée par ses dons personnels, ses goûts et ses attentes. Mais il n’est pas sûr que cela corresponde à ce que l’on aurait dû faire. Dans ce cas-là, la vie se chargera de vous remettre dans la voie, celle qui est vôtre.
2./ Des recalages pour être dans la voie sont parfois assez violents. Le cas des NDE (cas de mort imminente) sont les plus spectaculaires car il s’agit d’un changement radical de la personne au niveau le plus profond d’elle-même. Mais il y a de petits recalages successifs qui peuvent être réalisés si la voie, celle qui devrait être, n’est pas bien orientée. Il est important de trouver le plus vite possible sa voie et son chemin à suivre, et la meilleure façon d’y arriver c’est de se connecter le plus sûrement possible à soi et à se faire confiance. Mais rien n’est donné facilement et la vérité sûre et certaine de ce qu’il est juste de faire n’existe pas vraiment, car ce qui peut parfois être erroné au départ peut, en final, être juste ce qu’il fallait faire pour comprendre là où le chemin doit passer. Voyez donc la difficulté à comprendre si tel ou tel recalage est du temps perdu ou pas.
3./ La voie de chacun est celle qui permettra de régler ce qu’il est prévu de régler avant de venir dans cette vie-là. Il y a donc un programme de travail prévu au départ et il y a plusieurs façons de faire pour réaliser le programme. Donc, on ne peut pas dire qu’il y a une seule voie possible, mais qu’il y a de nombreuses possibilités. Ce n’est jamais au hasard que se font les rencontres ; certaines sont inévitables, mais d’autres non. Donc il ne faut pas se polariser sur sa voie à suivre, il peut y en avoir plusieurs et certaines sont plus faciles que d’autres. Elles peuvent arriver à peu-près au même résultat, sachant, qu’il est préférable de réaliser le programme prévu au départ, et si possible aller au-delà, plutôt que de laisser en plan ce qui n’a pu être réalisé dans cette vie-là et qui sera rajouté plus tard. Attention de ne pas accumuler du retard, ce sera plus difficile la prochaine fois.
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96- Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne change jamais ?
1./ Ce qui ne change jamais n’existe pas, car le changement est la base de toute évolution. Rien ne peut être permanent dans la matière, car toute la matière est imprégnée d’un mouvement permanent régi par les énergies qui lui ont donné naissance et qui évolue dans le temps.
2./ Ce qui ne change pas en apparence est une illusion du non-changement qui est la matière physique qui semble immuable. Mais voilà, même l’immuable de la matière physique est muable, car le muable c’est ce qui fait que la matière existe. C’est le mouvement, la diversité et l’interaction entre tout qui fait que la matière existe, et se modifie en permanence par les échanges permanents qui se produisent.
3./ Il y a quand même quelque chose qui ne change jamais, c’est l’amour qui vient du néant, la force de vie qui imprègne tout le vivant. L’amour inconditionnel, celui de l’origine de tout ne change jamais.
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97- Qui est « je suis » ?
1./ Je suis donc j’existe. Exister cela veut dire qu’il y a une présence dans la matière, celle qui est l’espace matière et qui est celle qui me représente au présent. Il y a donc dans ce « je suis » une personne qui est celle qui doit réaliser le travail à faire maintenant.
2./ Le « je suis » n’est pas tout à fait exact car le « je suis » n’est pas seul. Quand on vient exister sur terre il y a plusieurs « je suis » présents en nous, et c’est la somme de ces « je suis » qui font le « je suis » unique que nous croyons que nous sommes. Il ne faut donc pas s’arrêter à la personnalité qui nous habite le plus, qui nous permet de croire ce que nous sommes, mais au contraire étendre ses capacités à la multitude de personnes que l’on pourrait être. Étendre ses capacités c’est se connecter d’une manière plus large à tous les « je suis » que nous avons été.
3./ L’homme et la femme sont deux mêmes êtres uniques et complémentaires. « Je suis » pour une femme n’est pas le même « je suis » que pour un homme, car on existe aussi par rapport à notre apparence qui modifie sensiblement ce que nous sommes. Donc « je suis » est fonction de la forme et la forme crée la pensée. Il est donc évident que le « je suis » chez l’homme, la femme, le chien, le chat, l’arbre ou le caillou ne sera pas le même.
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98- Pourquoi parle-t-on plus souvent de « l’homme » pour parler de l’être humain en français ?
1./ L’être humain peut être représenté par une seule espèce alors qu’il y en a plusieurs, et on peut résumer ou associer l’être humain à un seul sexe alors qu’il y en a plusieurs, car sinon il faudrait préciser à chaque fois le sexe et l’espèce. Il est donc plus simple d’associer l’humanité à un seul sexe et, si c’est l’homme qui a été choisi pour représenter l’humanité, c’est parce que c’est le sexe dont l’apparence est la plus imposante, celle qui en impose le plus. C’est juste une question de force apparente qui est représentée dans l’homme et qui est mise en avant pour représenter l’humanité.
2./ L’homme n’est pas égal à la femme, chacun a des avantages et chacun a des désavantages, l’ensemble de ces avantages et de ces désavantages formant un ensemble équilibré identique. Donc effectivement il n’y a pas de raison d’avoir mis en avant l’homme plus que la femme. La seule raison valable est que la loi du plus fort est toujours la meilleure, et même si ce n’est pas la meilleure, c’est celle-là qui sera adoptée. Il est manifeste que la femme est plus frêle et donc moins forte que l’homme en force pure. La loi c’est la loi.
3./ Au risque de se répéter, il est clair que l’homme a la force physique que la femme n’a pas. Nous sommes dans la matière et soumis à la matière et à la gravitation. Il s’agit donc de forces à vaincre pour exister et si l’humanité doit être représenté dans la matière par l’homme, c’est par ce qu’il est le plus apte à vaincre la force de la matière. Il est bien évident que, en dehors de la matière, la suprématie de l’homme n’existe plus.
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