Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.
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REPONSES n° 120 à 126
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120 - Si la vie est un songe,
la mort est-elle un réveil ?
1./ Oui, c’est exactement cela. Le songe c’est le rêve de croire que l’on vit quelque chose de réel, et le songe c’est aussi de ne pas croire que ce qui est réel n’existe qu’en songe. Mais la mort c’est le retour à l’énergie universelle, celle qui permet de voir que le songe est encore là présent sous nos yeux, tout en pouvant voir toutes les ficelles qui animent les pantins que nous étions quand on était encore endormi.
2./ La mort c’est le réveil de la conscience au sens où elle est libérée du corps qu’elle avait mis en place pour l’animer. Cette libération est donc le réveil ou plutôt l’activation totale de la conscience, ce qui n’était pas possible quand elle était emprisonnée.
3./ Quand on parle de songe, ce n’est pas exactement cela, car un songe est quelque chose qui se produit quand on dort, alors que dans la vie on ne dort pas forcément. Il s’agit donc d’un songe éveillé dont on parle, un songe dont on croit qu’il est vrai puisque nous le vivons réellement, physiquement, à l’inverse du songe qui est réel et ressenti, mais pas physiquement vécu à l’instant où il se produit.
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121 - Peut-on se débarrasser du masque de sa personnalité ?
1./ La personnalité de chacun est la combinaison à la fois, de sa nature physique, sa conscience et de ce que le mental fait de tout cela, car c’est le mental qui forge la personnalité que l’on veut bien montrer. Il s’agit donc d’un masque, d’une interface entre l’interne et l’externe, et cette personnalité peut avoir divers aspects suivant les circonstances. On change donc de masque selon les circonstances et cela est valable pour tout le monde obligatoirement, suivant les forces en présence.
2./ On peut donc se débarrasser du masque de la personnalité pour en prendre un autre et ainsi de suite, sachant que sa véritable nature ne pourra jamais apparaître si le mental est là à créer son personnage.
3./ Le masque ultime de la personnalité est celui que l’on a sur le visage au moment de la mort, quand tout est apaisé, quand il n’y a plus une once de mental en action, et que le corps s’est libéré de toutes ses mémoires qui le tendaient. Le masque ultime de la personnalité apparaît comme si on dormait en paix, loin des masques passés, loin du bruit et loin des tracas. C’est le masque de la mort paisible.
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122 - Quelle est la limite entre
le rêve et la réalité ?
1./ Il n’y a pas de limite si on se place sur le plan de la création énergétique, juste celle qui précède la matière, car le rêve et la réalité ne sont que pures énergies.
2./ Si on se place sur un plan complexe qui comprend la matière, le rêve c’est quand on rêve de tout ce qu’il est possible de rencontrer dans la matière, mais qui n’est plus dans la matière. La réalité c’est ce qui a précédé le rêve, sachant que précédé cela ne veut pas dire seulement hier ou avant hier, mais peut vouloir dire aussi « temps très reculés » et sur des lieux même hors de la terre.
3./ Il peut arriver de rêver et de croire que c’est vrai au moment du réveil. Mais il peut arriver que même réveillé on ne sache toujours pas si c’est le rêve ou la réalité. Cet état peut même durer un moment dans certains cas. C’est rare, mais cela peut arriver quand le mental a été complètement dans le rêve, quand tous les sens ont été fortement mobilisés pendant le rêve, ce qui a permit d’être complètement imprégné dans le rêve, mentalement et physiquement. Dans ce cas là, le retour à la réalité matérielle du moment peut être plus long. Dans des cas extrêmes, cela peut même durer des dizaines de minutes si le mental a pris le relais de tout ce qui a été vécu dans le rêve, et s’il a pris conscience que cela était la vérité, la vérité actuelle du moment. Dans ce cas, rêve ou réalité c’est pareil.
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123 - Comment laisser libre l’autre
tout en restant libre soi-même ?
1./ La liberté absolue n’existe pas. Et heureusement car sinon c’est l’anarchie, et l’anarchie ne peut avoir qu’un temps, celui de comprendre que si on est libre on aliène l’autre et si l’autre est libre il l’aliène aussi… et c’est la bagarre. Il faut dans toute forme d’anarchie arriver à avoir soit de l’espace pour être seul, ou être au même diapason que l’autre. Cela peut arriver pendant une courte période pour un objectif, un but commun, jusqu’à ce que l’objectif soit atteint.
2./ La liberté ça se gagne et elle a un prix. Il faut donc mettre le prix en argent, en moyens ou en communications pour que l’autre qui doit mettre également le prix puisse se sentir libre aussi et sans aucun retour de flamme possible. Un retour de flamme c’est quand on croit être dans une situation stable et apaisée, alors que couve le feu souterrain de la frustration. C’est le retour de flamme qui montre toute la difficulté de la liberté conditionnelle où le calme règne sans aucun bruit.
3./ On ne peut être totalement libre de l’autre que si on n’attend rien de l’autre. C’est un état neutre de bonne entente, de non reproche, d’acceptation, tout en étant critique mais de manière constructive et avec, au milieu de tout cela, beaucoup de bienveillance et d’amour. C’est la seule chose qui manque bien souvent : la bienveillance et l’amour, qui permettent de vivre en paix avec celui qui est également bienveillant et plein d’amour, car bien évidemment, cela fonctionne à double sens. Les sens uniques sont des sens interdits pour être libre et heureux.
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124 - C’est quoi une personne ?
1./ Une personne c’est une infime partie de l’humanité, qui est composée de personnes dites vivantes et de personnes dites mortes. Mais que l’on soit vivant ou mort le travail de la conscience continue même s’il est différent. La différence c’est qu’une personne vivante a sa conscience active surtout la nuit, tandis qu’une personne morte a sa conscience active 24 h sur 24 et sept jours sur sept. Il n’y a donc, si on considère juste la conscience que très peu de différence entre ces deux états.
2./ Une personne, c’est l’inverse de ce qui est écrit, ce n’est pas « personne » mais quelqu’un, et cela comprend l’ensemble total de la conscience, la matière et l’esprit.
3./ C’est quoi une personne : c’est ce que chacun peut voir, c’est ce que chacun peu entendre et c’est ce que chacun peut aimer ou détester. C’est donc une entité de la matière qui s’est développée à partir de la matière, qui a l’intelligence de la matière et qui est donc 100 % matière. C’est ce qui est vu par tous. Mais c’est aussi l’énergie qui a créé tout ça, et qui ne peut être vue que partiellement pour ne pas dire infiniment partiellement, par ceux que l’on appelle des clairvoyants, mais qui sont en fait presque aveugles.
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125 - Peut-on vivre sans souffrance ?
1./ Tout le monde ne souffre pas et seuls ceux qui souffrent peuvent comprendre la question.
2./ Pour ceux qui ne souffrent pas il est évident que l’on peut vivre sans souffrance.
3./ Il y a également ceux qui ne souffrent pas parce qu’ils ne s’écoutent pas, car la souffrance est parfois souterraine. Dans ce cas il s’agit de souffrance profonde qui ne s’exprime pas dans la matière, qui est en lien avec la conscience et qui se déclenche au fil des évènements et des rencontres. Cette souffrance est celle qui est la plus répandue et celle qu’il est possible de dépasser juste en rentrant dans la compréhension de soi, de son fonctionnement énergétique, et cela peut rejoindre la spiritualité. Le calme absolu ne sera pas pour demain, mais on peut apaiser la houle profonde et dévastatrice, car au bout d’un moment l’interne émerge dans la matière si rien n’est fait pour l’évacuer.
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126 - Qu’est-ce qu’une civilisation avancée ?
1./ C’est une civilisation en avance sur les autres au niveau technologique, car c’est la technologie qui permet de prendre le pas sur les autres civilisations environnantes.
2./ Dans « civilisation avancée » on ne voit que la partie qui émerge de l’iceberg, car une civilisation avancée s’appuie sur des bases solides et profondes comme un iceberg. Quand les bases profondes sont dégradées l’iceberg chavire. En général il fond entièrement avant, tandis que pour une civilisation la perte de ses fondements la fait basculer irrémédiablement.
3./ Il y a toujours au départ d’une civilisation avancée une base solide, et cette base solide repose sur la spiritualité et des valeurs. Mais en réalité ce sont des énergies supérieures qui mettent en place cette civilisation, et quand la connexion aux supérieur s’affaiblit la civilisation s’affaiblit irrémédiablement : Les valeurs de départ disparaissent peu à peu, toutes les institutions perdent chaque jour un peu plus leur légitimité et tout bascule à un moment donné dans le chaos généralisé. Il y a donc pour une civilisation avancée un début, un maximum et une fin, pour laisser place à autre chose qui renaîtra de ses cendres… ou tout restera détruit à tout jamais.
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