Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.
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REPONSES n° 127 à 133
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127- Quelle est l’importance de la première impression entre deux personnes ?
1./ Deux personnes qui se rencontrent pour la première fois sont au contact l’une de l’autre des énergies qui les traversent. Ces énergies sont réciproques, c’est-à-dire qu’elles sont émettrices et réceptrices. Il y a donc échange réciproque des énergies entre elles, comme il y a échange verbal ou physique entre deux personnes, à part que tout se passe dans le subtil. Le subtil a une grande importance la première fois, car ce premier échange restera à jamais enregistré et c’est ce premier échange qui sera la carte de visite énergétique de la personne rencontrée. On voit donc que le premier échange reste fondamental pour la suite des relations.
2./ Quand la première impression est bonne ou mauvaise, cette première impression peut être bonne pour l’un, et mauvaise ou neutre pour l’autre Il n’est donc pas évident que l’échange dans un sens soit de la même nature que dans l’autre. Cela veut dire que la carte de visite sera différente pour l’un et l’autre, mais une bonne impression de départ peut se retourner par une mauvaise plus tard, juste pour un détail et … inversement. Même si on dit que la première impression est toujours la meilleure, rien n’est joué d’avance, il y a beaucoup de cas particuliers.
3./ Mais attention, ce ne sont que des impressions. Et les impressions ne sont pas forcement la réalité de la personne, mais juste notre résonance pour la personne. C’est donc de nous qu’il s’agit par rapport à la personne dans son ensemble, et qui n’est pas juste la personne qui est là, mais la personne qui est là avec tous ses liens éloignés avec sa lignée et ses mémoires intimes personnelles.
Il y a donc résonance avec tout cela et globalement cela donne un premier sentiment. Quand il est positif il est agréable, on a envie de communiquer, quand il est négatif, de se refermer, de se couper le plus possible de la personne. Mais entre les cas extrêmes il y a une multitude de possibilités et, ce qui est au départ un mauvais contact, peut se retrouver dans un autre temps complètement inversé, quand beaucoup d’eau est passée sous le moulin.
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128- Est-ce que nous existons vraiment ?
1./ Si vous voulez savoir si vous existez vraiment, pincez-vous et normalement vous devez ressentir quelque chose. A partir du moment où on ressent quelque chose, c’est que l’on existe au niveau de la chose qui a résonné. En se pinçant vous résonnez avec la matière. Donc vous existez réellement à l’état de matière.
2./ Mais le question que l’on peut se poser c’est : existe-t-on autrement que par la matière. Là ce n’est plus pareil, on parle de l’énergie qui existe avant la matière. On peut dire aussi que l’on existe avant la matière et cette existence perturbe la conscience qui a créé cette matière. A ce moment là on peut savoir qu’il existe quelque chose en dehors de la matière, car même sans toucher la matière, on peut être perturbé par un évènement ou autre chose qui nous touche, mais pas directement sur la matière. Il y a donc quelque chose qui préexiste avant la matière, quelque chose qui est associé à la matière, sans être de la matière, et qui agit sur la matière. Nous sommes cela aussi.
3./ Nous avons évoqué deux formes de vie différentes, deux visions de ce que nous sommes, mais décomposés en deux états différents. Mais en réalité, ces deux états, matière et conscience existent en même temps et sont solidaires. Cette solidarité, c’est un ciment, celui qui relie aussi bien ces deux états entre eux que les personnes entre elles. Et ce ciment c’est tout simplement l’amour. Nous existons donc à l’état matière, à l’état conscience et à l’état d’amour. C’est ce qui caractérise l’homme, la femme, et toute l’humanité. C’est ce ciment qui est dans toute l’humanité, celle du haut et celle du bas.
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129- A quoi cela sert-il de parler ?
1./ Si vous n’êtes pas convaincu de la chance que vous avez de pouvoir vous exprimer, ce n’est pas la peine d’aller plus loin.
2./ Pour ceux qui ont compris que le langage permettait d’avoir une supériorité sur tous les mondes, animal, végétal, minéral, on peut considérer cet avantage. La parole est un outil extraordinaire qui permet la communication au niveau de la matière car la conscience de l’humain est trop « détraquée » pour qu’elle puisse à elle seule permettre d’acquérir la connaissance. C’est de cela qu’il s’agit, de transmettre la connaissance. La connaissance de base est celle qui est animale, instinctive ; elle est donnée instinctivement, c’est à dire directement sans avoir besoin de parler. Par contre l’évolution technologique, l’apprentissage de la société et la connaissance en général ne peuvent être transmises qu’à travers la langue, la parole, c’est le b-a-ba de la transmission. Sans langage on reste à l’état animal.
3./ Mais le langage peut servir, en plus de communiquer dans la matière pour agir dans la matière, servir aussi à communiquer avec des mondes supérieurs, à élever son esprit pour sortir de la matière et agir sur sa conscience. C’est l’objectif principal de la conscience, se soulager, et cela peut être obtenu par le langage en s’adressant au supérieur qui peut agir sur nous-mêmes et notre conscience en particulier. Sans langage la spiritualité ne serait pas possible. C’est donc la raison principale de l’utilité du langage : s’adresser au supérieur pour qu’il nous aide, dans ce que nous sommes et là où nous sommes.
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130- Désire-t-on vraiment des réponses à toutes nos questions ?
1./ Les réponses aux questions sont parfois un moyen qui permet de se rassurer, quand on connaît la réponse avant que la question soit posée et quand la réponse correspond à la réponse attendue. Mais à part ce cas là il n’y a pas de réponse qui soit désirée. Les autres cas peuvent concerner l’école ou la technique, là où il n’y a qu’une réponse possible, celle qui est déjà indiquée dans un manuel de référence.
2./ En principe, quand on pose une question, on attend une réponse, et si elle ne vient pas on posera la question à quelqu’un d’autre. Mais il peut arriver de poser des questions sans réponse. Dans ce cas, il n’y a pas de réponse et c’est normal.
3./ Il y a le cas des « tordus » qui posent des questions avec des pièges, et donc l’objectif est de piéger celui à qui on pose la question. Dans ce cas la réponse à la question est sans importance, puisque ce qui importe c’est de piéger à travers la question. Voilà une autre forme de question, qui n’apporte rien par rapport à la question et les mots qui la composent, mais qui apporte une information qui n’est pas en lien avec la question posée.
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131- Qui guide mes choix ?
1./ Quand il faut choisir en général, c’est votre mental qui décide. C’est donc dans ce cas vous-mêmes avec toute la succession des différents niveaux, depuis l’âme jusqu’à votre mental, en passant par les échelons au-dessus, les mémoires de la matière, etc. Donc le choix, qui est souvent rempli de doutes, a cheminé à travers un véritable labyrinthe et arrive à la pensée. C’est tout cela qui a déterminé votre choix.
2./ Il y a le cas où le choix n’est plus un choix mais une évidence. Dans ce cas, il s’agit d’un raccourci du circuit, c’est la conscience qui directement dicte son choix. Dans ce cas, le mental n’a aucune place car il y a évidence. C’est lumineux, sans aucun doute possible, et c’est ça ! et pas autre chose. Il n’y a pas de mot pour expliquer tout ce qui est ressenti quand c’est l’évidence de la conscience qui s’exprime.
3./ Ce qui guide le choix dépend aussi de quoi on parle. Quand il s’agira de se diriger par rapport à la matière, ce sera le mental, mais quand il faudra avoir une connaissance qui va déterminer une orientation, ce sera la conscience qui risque de prendre le relais. Mais en général, quand les choses doivent arriver, elles arrivent et le choix est déjà fait avant que tout arrive.
Donc effectivement, nous avons le choix mais quand tout a été mis en place auparavant, ce qui peut faire croire que nous avons le choix. Mais la route est très étroite et déjà tracée avant de l’emprunter. Le seul choix que nous puissions avoir est donc de suivre la route qui vient de se tracer juste avant qu’on y arrive, ou d’aller dans les décors.
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132- Quel est le but de l’existence ?
1./ Le but c’est celui que vous vous fixez, mais cela dépend de qui on parle, de quel étage de vous-mêmes on parle, car vous êtes comme une fusée à trois étages et chaque étage permet au suivant de poursuivre la route. Votre premier étage est le plus élevé, celui qui vous a créé. Le deuxième étage est celui que vous croyez être et le troisième est celui qui paraît être. Donc suivant si on parle de celui qui vous a créé et qui est vous, de celui qui paraît ou qui semble être, ce ne sera pas pareil.
2./ Celui que vous croyez être, c’est l’étage où on ressent, c’est donc celui de votre matière Le but principal à ce niveau c’est de maintenir la matière en vie le plus longtemps possible et d’être dans la matière le plus agréablement possible. Il s’agit donc d’un but uniquement terrestre, de survie et de bien-être dans cette survie. Il n’y a rien de plus par rapport à cet étage. C’est l’étage que tout le monde peut comprendre facilement, puisque vous êtes tous en train de vivre cet état à partir du moment où votre créateur vous a conçu.
3./ Le troisième étage est celui du paraître, qui permet de se montrer au milieu des autres. Cet étage peut sembler futile, mais il est très important car il permet la liaison entre le premier et le deuxième étage. C’est celui de l’échange. L’échange peut se faire de différentes façons et la façon la plus directe c’est la parole. Mais l’échange est au-delà de la parole par la perception énergétique des choses environnantes. Il y a donc à ce niveau la perception de l’espace et des autres, qui va accompagner les conduites à être et à se tenir avec les autres, mais aussi avec la matière tout entière. C’est cet étage qui détermine la place que l’on va occuper par rapport à toute la création.
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133- Est-ce que « je suis » est ma conscience ?
1./ « Je suis » donc je vis, cela n’est pas la conscience, c’est le deuxième étage de la fusée tel que nous l’avons abordé dans la question précédente.
2./ « Je suis » donc je parais aux yeux du monde, c’est le troisième étage, celui du paraître, qui détermine la place dans le monde actuel où nous vivons.
3./ « Je suis » donc j’existe aux yeux de l’univers et des multi-univers, c’est le premier étage, et on peut l’appeler la conscience universelle. C’est le créateur de ce que vous croyez être qui n’est que la limite de votre connaissance actuelle, limitée elle-même par votre forme humaine actuelle.
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Ainsi se termine,
par cette dernière question existentielle cet enseignement de vous-mêmes
à travers vos interrogations du moment.
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Bonne route POUR VOUS TOUS ….