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Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.

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REPONSES n°15 à 21

 

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15- Quelles sont les conséquences d’un avortement pour l’âme qui s’incarne ?

 

1./ La conséquence est triple. D’une part il n’y aura pas de répit pour celle qui a fait ça, que ce soit celui qui opère ou celui qui demande, car il s’agit d’un crime. D’autre part, l’embryon ou le fœtus est une chair qui aura reçu une blessure ou une attaque et celle-ci sera marquée à tout jamais dans l’âme et, troisièmement, il va y avoir un état de doute qui va subsister pour la mère et ce doute ne sera jamais effacé dans la vie où cela s’est passé : elle doutera de la bonne foi de sa bonne foi d’avoir réalisé ou fait réaliser cela. Ce doute la rattrapera à un moment ou à un autre dans sa vie, et peut-être qu’elle comprendra qu’elle n’aurait pas dû faire cela, ce qui ne la sauvera pas complètement mais temporairement, car accepter ses fautes c’est en retarder l’échéance, et peut-être que d’ici là elle aura pu les effacer.

 

2./ L’embryon est fait de chair et la chair est imprégnée de la conscience totale qui va régir l’être. Le seul endroit où cette conscience peut s’exprimer et se dégager c’est au grand jour, quand elle est coupée de ses racines profondes et qu’elle rentre en résonance avec la vie terrestre. Mais elle ne pourra pas s’exprimer et se dégager au grand jour, ce qui pour elle est une chance perdue de retrouver un chemin lumineux qui pouvait la rapprocher de Dieu.

 

3./ L’incarnation à partir de l’embryon est celle qui conduit au seigneur, si le temps nécessaire à son évolution est donné. Cette perte de connaissance, ou plutôt cette non-connaissance de ce qui aurait pu, voilà quelque chose de grave pour cette conscience qui avait mis tous ses efforts et ses capacités dans ce petit être en devenir, qui aurait été elle, et qui aurait pu devenir plus grand qu’elle, si le temps lui en avait été donné et si la connaissance lui avait été révélée. Cela aurait pu à l’inverse faire progresser cette conscience dans le mauvais sens, et au contraire la rabaisser au lieu de la faire progresser, mais il n’y a pas de doute à avoir : il est préférable de laisser vivre cet embryon même s’il avait fait le mauvais choix. La suppression de cet embryon est une lourde affaire en devenir pour celle qui l’a provoquée, mais aucun ne connaissant ce que serait devenu cet embryon, personne n’est donc en mesure de savoir ce qu’il était bien de faire pour lui. Le doute est donc permis, mais n’excuse pas la faute.

 

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16- Y a-t-il de vrais amis ?

 

1./ Cette question sous-entend qu’il y a de faux amis et, effectivement, il y a de faux amis. Ce sont les menteurs, les retors, ceux qui vous font des histoires pendant que vous n’êtes pas là, ceux qui vous « aiment » par devant mais qui vous haïssent par derrière, ceux qui n’en veulent qu’à votre argent et bien évidemment, tous ceux qui ont contre vous des desseins cachés que vous êtes le dernier à connaître. Les vrais amis sont donc l’inverse de tout cela, et c’est effectivement rare d’en trouver un qui ne présente aucun de ces travers à votre encontre.

Voilà donc ce qu’il serait bon de connaître si tout était parfait : un vrai ami, c’est uniquement un ami de longue date, un ami sans aucun travers à votre encontre et que vous avez l’impression de connaître depuis toujours, en sachant qu’il n’aura jamais aucun grief contre vous.

 

2./ Un vrai ami, cela peut être un animal, un animal doux et attachant sans mental tordu comme on peut en rencontrer chez l’humain, un animal doux et gentil qui n’a besoin que de votre affection et de votre aide. Il s’agit d’un chien.

 

3./ Les vrais amis peuvent aussi être dans la nature. Les vrais amis peuvent être ces génies de la nature qui sont représentés dans les légendes anciennes, lutins, fées, et autres personnages qui ne font que du bien, qui ne peuvent pas faire de mal car leur esprit est simple et bon. Attachez-vous tous ces esprits de la nature, faites vous en de vrais amis. Il n’y a pas plus simple et gentil. Ce sont de vrais amis.

 

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17- A-t-on besoin d’un guide, d’une initiation pour développer sa spiritualité ?

 

1./ Si la spiritualité s’inscrit dans un courant de pensée, celui-ci est induit forcément par un être humain incarné qui a reçu une mission d’enseigner. Si celui-ci est juste, si sa mission est juste, il s’agira d’une spiritualité vraie, transmise par les forces du bien. Si celui-ci est dans l’erreur, il s’agira d’une fausse spiritualité qui sera induite par les forces du mal. Reste que chacun doit faire la part des choses et s’en remettre à ce qu’il pense être juste, même si c’est faux, car l’erreur fait partie aussi pour certains d’un chemin inverse à suivre qui leur permettra plus tard de répartir dans la voie juste. Il y a donc souvent au départ un guide fondamental de l’enseignement qu’il est bon de suivre ou de ne pas suivre suivant le cas.

 

2./ Le guide spirituel est indispensable pour aller très haut car, seul, cela serait trop difficile et ardu, le chemin étant semé d’embûches qui ne peuvent pas être dépassées facilement. Il est donc presque indispensable, arrivé à un certain niveau de dégagement, de s’en remettre à un être plus avancé qui aura cette capacité de vous aider. Mais, bien évidemment, comment savoir si votre guide possède cette capacité ? Il n’y a aucune recette miracle pour déterminer cela, ce sera à vous d’être vigilant et d’observer ce qui se passe, sachant que la confiance au départ est indispensable. La crainte amène le doute et le doute est inutile dans cette phase où on a besoin d’être confiant dans la clarté de l’âme de l’être spirituel que vous avez choisi, tout en étant prêt à tout abandonner si le doute vous envahi. Mais le doute ne peut venir que de vous-mêmes, et qu’il peut être ou ne pas être justifié suivant ce à quoi vous êtes vous-mêmes reliés.

 

3./ La spiritualité sans maître est une aberration. Cette spiritualité laïque comme on pourrait l’appeler, sans Dieu ni maître, ne peut concerner que la matière, mais elle n’est qu’une partie de la spiritualité qui, si on suit le chemin unique qu’il est nécessaire de suivre consiste d’abord à trouver l’esprit pour ensuite descendre dans la matière. Le travail a faire dans le haut est immense et nécessaire avant de retrouver le bas, pour ensuite pouvoir travailler dans la communion du haut et du bas. Voilà donc un vaste programme qu’il sera difficile, voire impossible, de réaliser seul.

 

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18- Pourquoi le passage à l’adolescence est un passage difficile pour beaucoup ?

 

1./ Effectivement pour certains, actuellement et prochainement aussi, ce passage de l’étape d’enfant à adulte est un réel problème. Il y a de nombreuses raisons à cela et la première concerne cette société qui est actuellement dans une courbe de dégénérescence accélérée. Les tentations sont grandes et beaucoup s’en servent pour faire chuter vers le bas ceux qui n’ont pas la sagesse de résister à tout ce qui se présente. Mais l’adolescence n’est pas l’âge de la sagesse mais celle de l’expérimentation et, malheureusement, il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et, comme les adolescents deviennent de plus en plus sourds… ce qui doit arriver arrive.

 

2./ Un passage quel qu’il soit est une épreuve et le passage à l’âge adulte en est une comme celle de l’âge adulte à celle de l’âge avancé. Cette épreuve pour l’adolescent consiste à devenir adulte sans rester enfant, alors qu’il est enfant. Il y a donc une ambiguïté au départ car le corps est comme un adulte, mais la tête ne l’est pas. La tendance est de laisser l’adolescent vivre en toute liberté comme un adulte, mais comme il réagit comme un enfant, on peut s’attendre à tout. Des barrières sont nécessaires pour ne pas sombrer définitivement, et ces barrières seuls les adolescents peuvent les mettre, se les mettre.

 

3./ L’adolescence est un passage obligé qui permet par la suite de vivre sa vie seul, « comme un grand ». Il faut considérer qu’un peu de liberté est nécessaire pour que l’adolescent puisse exprimer sa conscience comme un adulte. Mais il est encore sans cette conscience mentale qui permet de ramener à la raison. Il faut donc considérer que sans cette conscience mentale rien ne permet d’arrêter l’adolescent dans toutes ses fantaisies, et seule la conscience qu’il peut ne pas arriver à obtenir ce qu’il cherche à obtenir permet de freiner l’adolescent. Sans ce doute dans sa capacité à croire que tout est possible rien ne pourra arrêter l’adolescent. Mais tous n’ont pas ce doute et ce doute ne pourra se mettre en place qu’à partir de quelques échecs. Donc l’erreur peut être bénéfique si elle est bien comprise.

 

 

 

19- Pourquoi la sensualité existe et est considérée comme un péché ?

 

1./ La question est mal posée car la sensualité n’est pas un péché mais une perception du corps. Après, ce qui est fait de son corps est autre chose. Ce qui est un péché c’est de dégrader le corps qui est un temple divin, de souiller son corps par des impuretés et des pensées graveleuses ou dégradantes. Donc la sensualité n’est pas un péché mais un plaisir à utiliser avec modération.

 

2./ Il faut voir que la sensualité c’est quelque chose destiné au départ à la procréation. Il y a des récepteurs sur le corps qui permettent d’exciter la sexualité mais dont le seul but est de permettre une procréation, une continuité de l’espèce. Si c’est uniquement l’aspect sexuel qui est considéré on ne pourra pas vraiment parler de sensualité. Mais c’est aussi de la sensualité qui est de bas étage. C’est à chacun de choisir son étage, sachant que le but final doit rester le prolongement de l’espèce.

 

3./ Sensualité ou sexualité peuvent être mélangées, mais la sensualité est plus une gourmandise, une friandise qui demande à être dégustée. Si vous êtes fin gourmet, choisissez la sensualité ; si vous êtes moins rattaché au sens sucré de la chair parfumée, choisissez la sexualité brute mais non avilissante. Il est bon parfois de retrouver son animalité tout en restant dans sa raison de pensée, tout en étant conscient que tout ceci ne peut être que passager, et que la sexualité ou la sensualité ne dureront pas toute l’éternité, car il n’y a pas de sexualité dans l’éternité.

 

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20- Qu’y a-t-il après la mort ?

 

1./ Après la mort il y a la vie car la mort n’est qu’un intermède, une liaison obligatoire qui relie cette vie à l’autre vie, celle qui nous attend dans l’au-delà. Une vie cela pourrait être le jour, et la vie après la mort cela pourrait être la nuit. Mais la nuit ce n’est pas ce que l’on croit, ce n’est pas le repos espéré. La nuit dans ce cas là est une autre vie, très lumineuse et colorée où le travail ne manque pas et où il se passera beaucoup de choses qui concernent l’humanité. Donc, on peut dire que, après le jour vient la nuit et après la nuit vient le jour, comme nous allons de vies en vies pendant toute l’éternité.

 

2./ La mort fait peur aux incroyants, à ceux qui croient que nous ne sommes que matière, celle qui a généré par le principe de la reproduction biologique ce que nous sommes : un robot, fait de chair et d’intelligence artificielle créé par la matière humaine et qui peut, à elle seule, tout faire. C’est d’une triste fin qu’il s’agira dans ce cas là, car il va falloir profiter au maximum de la vie en s’en mettant plein les poches, et en écrasant son voisin pour profiter au mieux de cette seule vie qui est mise à disposition car avec cette croyance là, il n’y a rien après la mort. Mais celui qui croit cela sera bien surpris le jour où tout ce qui peut être dévoilé le sera. En attendant, profitez en bien car ce n’est pas forcément le chemin qui était prévu au départ, ce qui par chance pour celui-là lui permettra de redoubler et donc de profiter encore plus longtemps des vies successives que cela engendrera. Bonne vie profitable à vous, les incroyants, profitez bien de la terre, mais faites bien attention à ne pas trop la détériorer.

 

3./ Voilà la mort qui avance avec sa faucille car, comme on peut couper l’herbe, on peut couper la vie. Cela est inéluctable, c’est prévu, même avant de commencer. Mais cette coupure franche entre l’état de vie et l’état de mort, ce couperet qui tombe parfois sans prévenir, est une arme à double tranchant. Si la vie a été ce qu’elle devait être, pas de problème : le retour sera effectué en douceur. Si, par contre, il y a trop de dissonances ou trop de fautes qui ne peuvent pas être pardonnées, il va y avoir un retour douloureux. Il est nécessaire parfois d’expier dans l’au-delà certains fautes, et cela est bien plus terrible que sur terre où l’inconscience des fautes passées est le lot de tous. Mais là-bas, là où c’est haut, là où la conscience a atteint son maximum possible, il y a la connaissance et, quand on est en pleine conscience, se voir tel qu’on est, qu’on a été et qu’on sera, voilà une toute autre affaire. Voilà donc ce qui attend certains, ce n’est pas forcément le nirvana. Il y a donc la-haut des hauts et des bas, exactement comme sur terre à part que là haut, le travail n’y fera rien, on n’avancera pas d’un iota. Seul, le travail sur terre permet d’avancer et de se retrouver avec une meilleure position que celle que l’on aurait dû avoir. Il faut donc tout réaliser sur terre, pour que cette réalisation du film de la vie amène de belles images, qui seront regardées et conservées indéfiniment pour toute l’éternité.

 

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21- A-t-on un ange gardien ?

 

1./ Oui, bien sûr, nous avons tous au moins un ange gardien mais en vérité nous en avons trois.

 

2./ L‘ange gardien c’est celui qui veille sur son chérubin. Mais c’est aussi celui qui dirige le chérubin et c’est plus cette notion de « dictateur » qu’il est plus juste d’avoir, plutôt que la notion de protection, même si celle-ci existe implicitement. Il ne faut pas prendre le terme de dictateur dans le sens de bourreau, de persécuteur, de profiteur de l’autre et de celui qui vit sur votre dos, mais dans le sens de celui qui dirige et ordonne sans que l’autre ait droit à la parole. Donc, c’est en encadrant celui qui va diriger notre vie comme notre conscience l’a accepté au départ comme notre âme l’a prévu. Il s’agit donc de la route à faire dans cette vie qui est dictée par l’ange gardien, et gare à celui qui s’en détourne car il sera là pour remettre les choses dans les rails. Donc, ne vous attendez pas qu’à du bonheur avec votre ange gardien. Il y aura de tout, du bon, du moins bon et du difficile en fonction du chemin que l’on s’est fixé au départ.

 

3./ Nous avons tous un ange gardien qui est là pour mettre des garde-fous dans toutes nos frasques et nos démesures. Le problème c’est que nous n’écoutons pas assez notre ange gardien qui nous conseille d’une manière juste et sincère. Lui seul sait ce qui est bon pour nous mais vraiment, vraiment, quel dommage de ne pas l’écouter.

 

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