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Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.

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REPONSES n°36 à 42

 

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36- Les animaux ont-ils une âme

qui survit à la mort corporelle? 

 

1./ Pour répondre à cette question encore faut-il savoir ce que l’on entend sous le terme de « âme » pour un animal, car l’âme d’un animal n’est pas la même que celle d’un humain ou d’une autre créature qui se trouve sur terre. Il y a, comme pour la matière, un processus d’évolution et Darwin aurait pu aussi associer à son principe lié à la matière celui de l’élévation de l’âme. Alors savoir ce que devient l’âme d’un animal ? et bien ! comme celle de l’humain elle continue son évolution après la mort.

 

2./ L’âme est impalpable et éternelle comme l’est l’énergie divine. Il y a donc l’éternité qui attend l’animal comme celle qui attend l’humain, mais à chaque fois on peut dire que chacun se retrouve dans la case qui lui est propre.

 

3./ L’âme de l’animal est créée à partir de ce qu’a fait l’animal auparavant et, comme pour l’homme, cela remonte à très loin. Mais il y a aussi la matière qui est associée à l’âme et la matière crée la forme. La forme est donc reliée à l’âme comme l’âme est reliée à la matière. Il s’agit d’une tournante à trois, qui crée cette évolution, qui va faire que l’âme au bout d’un moment va passer à un niveau supérieur pour créer une forme supérieure. On peut donc dire qu’il y a un animal dans chaque homme, mais pas d’homme dans chaque animal, car l’évolution n’est pas réversible sauf cas très très particuliers.

 

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37- L’auteur d’une œuvre d’art

en est-il vraiment son auteur ? 

 

1./ Une œuvre d’art, et toute œuvre qui fait partie de la création, appartient à Dieu. Donc, il y a un propriétaire commun à tout ce qui existe. Ensuite, il y a des serviteurs de Dieu et Dieu est responsable de tout ce qui existe. Il y a donc des œuvres de Dieu justes, et des œuvres de Dieu moins justes, car en général toutes les œuvres de Dieu sont reliées également à celui qui les a signées. Les œuvres d’art sont en général signées, et elles appartiennent à Dieu par l’intermédiaire du signataire qui les a créées avec l’aide de Dieu. Donc, il apparaît que Dieu est omniprésent dans toutes les œuvres, même si nous croyons qu’elles appartiennent à quelqu’un d’autre que lui. Les œuvres d’art appartiennent à Dieu et ensuite à celui qui les a créées.

 

2./ L’inspiration vient du haut, et la réalisation est le fruit de la matière. C’est à la fois, la matière en action et l’insufflation du haut, qui est le résultat final de l’œuvre. Savoir si la matière et l’inspiration proviennent du maître qui a créé l’œuvre est certainement quelque chose qu’il est possible de connaître, mais il n’y a aucune raison de penser que ce soit le maître qui réalise une œuvre dans son intégralité. Le souffle du haut et l’inspiration du bas sont deux mondes supérieurs à tout homme qui existe sur terre. Le maître, c’est celui qui a la capacité de laisser passer à travers lui le souffle du haut et l’inspiration du bas, et de laisser ainsi Dieu faire son œuvre.

 

3./ Il est évident que l’œuvre de l’artiste est en lien étroit avec l’artiste. Mais il y a artiste et artiste. Le bon artiste, c’est celui qui sera dans des énergies proches du Divin justes et belles. Le mauvais artiste aura des énergies négatives qui viendront ternir sa création. Mais la difficulté ce sera de déterminer si l’œuvre de l’artiste est juste ou moins juste, car même le meilleur des meilleurs artistes pourra à un certain moment laisser transparaître au milieu de la beauté, le petit écueil qui est en lui et qui aura entaché son œuvre. Il y aura donc toujours des bonnes, des mauvaises et des oeuvres moyennes quel que soit l’artiste. Il faudra donc, quel que soit l’artiste, chercher le meilleur de l’artiste dans ses meilleures œuvres. Dans ce sens là, on peut donc dire que l’œuvre appartient à l’artiste puisqu’elle lui ressemble au plus profond de lui.

 

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38- L’auteur d’une œuvre d’art

en est-il réellement l’auteur ? (bis) 

 

1./ Oui il en est l’auteur, si la signature de l’œuvre reflète sa signature naturelle qui est en lui, la signature du Divin qui l'a fait sous cette forme parfaitement humaine qui permet de transcrire ce qu’il est dans son œuvre.

 

2./ Non, si cette œuvre d’art a été réalisée sans la connexion avec quelque chose de supérieur qui l’habite, et qui ne permet pas de reproduire ce qu’il est réellement au fond de lui-même.

 

3./ Il est des œuvres qui sont attachées à la fois à son auteur et à un contexte artistique de mode. Il y a donc des œuvres qui sont à la fois une œuvre de l’auteur et une œuvre de l’extérieur à l’auteur. Il s’agit, dans ce cas là, de l’œuvre de l’auteur, mais à moitié.

 

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39- Peut-on modifier artificiellement

l’espace temps localement ?

(miroir de Kozireff) 

 

1./ Oui, cela est possible et les miroirs de Kozireff en sont une possibilité. Mais bien évidemment d’autres techniques existent et ce n’est pas le sujet ici de les révéler.

 

2./ Les espaces temps peuvent être considérés localement, comme dans leur ensemble. Localement, cela veut dire qu’une partie de vous-même est décalée dans le temps et l’espace. Cela arrive tout le temps car il serait vraiment extraordinaire que vous soyez à tous les niveaux en phase avec notre espace temps. C’est ce qui fait que l’erreur existe. Ce sont ces décalages d’espaces temps locaux qui sont la révélation de toutes les erreurs présentes sur terre et ailleurs.

 

3./ Quand vous aurez compris et apprivoisé vos espaces temps, vous serez un monde plus évolué et on pourra dire que vous serez devenus des extra-terrestres. Mais la matière vous évite de devenir des extra-terrestres, parce que vous êtes rattachés à la matière, parce que vous ne considérez que la matière et parce qu’il n’y a qu'elle qui vous intéresse. Passez au-dessus et au-dessous de la matière et vous comprendrez que la terre toute entière n’est que de l’espace-temps, comme toute la création qui n’est qu’espaces-temps agencés différemment les uns par rapport aux autres, pour obtenir la forme humaine.

 

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40- Quel est le rôle de l’art ? 

 

1./ L’art, c’est l’expression mélangée de la conscience et du mental. Il est donc nécessaire d’avoir une certaine base, une certaine technique en rapport avec l’art considéré, pour devenir un artiste. Cette première étape est essentiellement mentale, c’est une phase d’apprentissage qui permet ensuite de laisser libre cours à la conscience, pour permettre à l’artiste de montrer tout son art. Le rôle de l’art est donc pour l’artiste, d’exprimer toute sa conscience à travers son œuvre.

 

2./ Le rôle de l’art peut être aussi l’éveil pour les autres à la sensibilité de l’artiste. Chacun est sensible mais à des choses différentes. Il faut donc trouver l’art qui nous fait résonner en nous le plus fort et, à partir de cet art, de chercher cette résonance maximale,  qui sera plus provoquée  par l’œuvre d’un artiste plutôt que par celle d’un autre. Il y a donc, pour celui qui s’intéresse à l’art, des artistes qui leur seront privilégiés et dont les œuvres vont mettre en mouvement des énergies dans leur conscience. L’art a donc un rôle d’excitation émotionnelle, qui permet à la conscience qui rentre en résonance, de se libérer à chaque fois un peu plus de quelque chose.

 

3./ L’art concerne tout le monde, car il s’agit de la création de l’homme, élevée au plus haut niveau. Cette création permet, à travers la diversité des créations, de retrouver une unité collective que l’on peut appeler, courant ou mode, mais qui fait que le collectif, c’est à dire l’ensemble des consciences de ceux qui s’intéressent à ce courant, peut évoluer, par la mise en résonance collective de cette conscience collective par rapport à ce courant. C’est d’ailleurs cette conscience collective qui influence l’artiste et, si cette conscience collective est juste, le courant génèrera des œuvres plus belles. Il faut donc considérer dans ce cas là, que l’art a une portée collective, qui peut créer un courant de pensée collectif, et  déboucher sur de la nouveauté, qui correspond à ce phénomène de mode qui peut intervenir par moment, quand le courant de pensée se divise ou évolue.

 

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41- Faut-il être sincère pour prier ? 

 

1./ Pour prier, il faut non seulement être sincère, mais aussi être dans la pureté la plus totale, pureté ne voulant pas dire que l’on est sans tâche, mais dans un état d’esprit relié au Divin. Il s’agit donc de donner une direction à la prière, c’est à dire la relier à une divinité qui permettra que la prière soit exaucée.

 

2./ Si la sincérité veut dire qu’il n’y a aucune ambiguïté, que l’objectif est clair et dénué de toute partialité, il est nécessaire d’être sincère. Si la sincérité veut dire que l’on est sincère par rapport à ses objectifs personnels, son intérêt personnel exclusif, ce n’est pas la peine d’aller plus loin, peu de choses pourront être faites.

 

3./ La prière nécessite, pour aboutir à ce qu’elle permet de faire, d’être sincère dans sa réalisation, mais surtout d’être relié à un canal qui peut être un saint ou quelqu’un de très élevé au niveau de la conscience. Sans cette liaison ciel/terre, rien de grandiose ne peut être fait, sachant que dans tous les cas, même si cela n’est pas visible concrètement, il se passe quelque chose car chacun est aussi quelque part un canal. Mais dans un tube capillaire, il ne passe pas la même énergie que dans un canal infini.

 

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42- Quelle influence a le bruit

sur le tout petit enfant ? 

 

1./ Un tout petit enfant c'est un enfant qui vient de naître. Il n’est pas encore bien équipé du matériel qui permet de profiter pleinement de ses sens. Pour lui, les sons sont encore diffus, même s’il les entend. Il y a donc un brouhaha qui apparaît avec le bruit. Il n’est pas pour lui utile de percevoir finement les différents sons et, si les bruits ne sont pas trop violents, il n’y a rien à dire pour le tout petit enfant. Par contre, si les bruits sont percutants et d’un niveau élevé, cela va atteindre le niveau de la tête et il y aura un enregistrement mental de ces bruits. Cela ne sera pas trop gênant, si aucune résonance n’apparaît; sinon il pourra y avoir activation de mémoires, ce qui est le fonctionnement classique de l’être humain, le déclenchement de tous ces dérangements, qui apparaissent puis disparaissent tout au long de la vie.

 

2./ Le bruit n’a jamais été bon pour personne, même si le silence est aussi gênant à la longue que le trop de bruit. La vie est donc remplie de bruit et le bruit, s’il est normal, d’un niveau normal et non continu, c’est à dire avec des plages de silence par moments, il n’y a rien à redire à cela. C’est quand le bruit empêche de dormir ou réveille, qu’il est dérangeant comme pour tout un chacun. Un tout petit bébé, s’il est en bonne santé et parfaitement équilibré, c’est comme un enfant plus grand ; il ne sera pas plus dérangé par le bruit que plus tard, quand il sera plus grand.

 

3./ Le bruit peut être doux, joyeux ou agressif. Il faut donc considérer le type de bruit, pour rechercher un dérangement et ensuite considérer le niveau sonore qui, au-delà d’une limite, ne sera pas acceptable par le tout petit enfant, quel que soit le type de bruit. En résumé, il s’agit d’un comportement humain qui tombe sous le sens, sachant que le tout petit enfant sera peut-être moins dérangé par le bruit qu’un adulte.

  

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