Les questions existentielles sont des questions que l’humanité se pose individuellement. Mais il y a les questions existentielles collectives qui ne seront pas traitées ici. Voici donc un recueil des réponses aux questions existentielles qui ont été proposées.
________________________________________
REPONSES n°43 à 49
eee
43- Pourquoi certaines personnes sont fainéantes ?
1./ La fainéantise est un défaut grave, car l’homme est venu sur terre pour travailler. Le travail c’est la santé, mais pas seulement. C’est à travers le travail qu’il est possible de nourrir sa famille et que la société qui nous héberge peut être prospère. Donc le travail a des retombées personnelles et collectives. Le problème de la fainéantise c'est que cela dégrade l’environnement humain. Cela provoque des ruptures avec la société et des désagréments viennent de ceux qui travaillent, car celui qui est fainéant devient une charge au lieu d’être un moteur ... et une charge doit être forcément supportée par les autres. Etre fainéant n’explique pas pourquoi on est fainéant. Il y a plusieurs possibilités qui font le fainéant. Il peut y avoir une fatigue chronique reliée à des mémoires qui plombent la personne. C’est le cas le plus facile à traiter, il suffit de lui faire retrouver son tonus. Mais s’il s’agit d’un fond propre à la personne, il sera plus difficile de résoudre ce problème, car la personne est arrivée ainsi à un moment de sa vie: elle est devenue comme ça. C’est devenu sa nature, et bien sûr c’est difficile pour l’entourage de supporter quelqu’un de valide, qui avance « à reculons » devant le travail. Tous les prétextes sont bons pour ne rien faire. La cause étant profonde et reliée souvent au système nerveux, il est peu probable que cette personne devienne vaillante un jour. Mais elle est aussi excusable que celle qui est fainéante par la fatigue récurrente qui l’accable, car dans les deux cas il s’agit d’un conditionnement propre à la personne et qui détermine cet état d’esprit.
2./ Il peut y avoir des cas simulés de fainéantise, quant il s’agit d’un travail qui n’emballe pas la personne ou même qui lui hérisse le poil. Donc il faut considérer l’attrait au travail, qui peut rendre en apparence les gens fainéants.
3./ La fainéantise chronique est donc la fainéantise la plus difficile à résoudre, mais cette fainéantise chronique est souvent couplée avec d’autres défauts qui créent cette fainéantise. Il y a par exemple les personnes égoïstes, qui ne vont faire un effort que si cet effort leur rapporte ou si personne ne peut le faire à leur place. L’égoïsme peut provoquer la fainéantise, si la personne est très calculatrice et s’étalonne par rapport aux autres pour surtout ne pas en faire plus que les autres.
eee
44- Pourquoi existe-t-il souvent des conflits intergénérationnels ?
1./ Les conflits proviennent parfois de la non acceptation de la façon d’exister de l’autre. Il y donc dans ce cas là des conflits d’intérêt qui peuvent exister et que l’on retrouve dans les conflits intergénérationnels.
La première génération, qui a créé la première richesse de la famille, est souvent celle qui est vouée au travail. La deuxième génération, celle qui est dans l’opulence générée par la première génération, est donc dans les plaisirs que génère cette opulence. Dans ce cas-là il est difficile de s’entendre, les objectifs étant assez divergents et il s’agit de conflits intergénérationnels.
2./ La vie évolue et cela bien plus vite à notre époque que précédemment. Les techniques ne sont plus les mêmes et l’expérience des techniques du passé ne sont que très peu utiles dans le présent. Il y a donc un fossé important entre les générations au niveau du savoir-faire, et les plus jeunes ne comprennent pas la réticence de leurs aînés à suivre l’évolution. Il y a donc conflit dans la modernité, chacun restant dans le schéma de pensée de son époque, sachant que par moments et à tour de rôle, chacun a sa part de vérité qu’il serait nécessaire de prendre en compte pour avancer d’une manière plus juste. En général tout le monde a un peu raison, et ce sont justement les erreurs des uns qui sont mises en avant par les autres, puis inversement, ce sont les erreurs des autres qui sont avancées par les uns. Il s’agit d’un dialogue de sourds où tout le monde a un peu raison.
3./ Il faut considérer deux choses : le conflit intergénérationnel est un conflit entre deux personnes qui sont de deux époques différentes. Ce genre de conflit était moins vif autrefois, quand il n’y avait que très peu de changements dans la façon de travailler. L’époque a donc son importance. Mais il y a aussi la personnalité qui rentre en jeu et l’ancien peut être tout autant fougueux que le jeune. Dans ces conflits, le caractère est aussi quelque chose d’important et cela est plus marqué quand il s’agit de la terre, qui est la possession visible tous les jours par chacun. Le jeune considère comme normal de récupérer la terre de l’ancien, mais l’ancien a du mal à se retirer de cette terre. Il y a donc cet aspect de la propriété personnelle qui intervient, et qui est exacerbé quand on a à faire à des esprits possessifs, butés et retors.
eee
45- Le néant existe-t-il ?
1./ Quand on parle de néant, il s’agit plus de quelque chose d’inconnu que de quelque chose qui n’existe pas. Donc le néant existe et, suivant votre religion, il sera celui que vous accepterez qu’il soit, si on parle du néant comme étant le voile noir qui se tisse au moment de la mort.
2./ Le néant peut être compris comme étant « un anéantissement », comme quelque chose qui vous tombe dessus, vous engloutit et vous fait disparaître. Le néant compris à l’intérieur de « anéantissement » sera ce qui est au centre, ce qui est la chose première et unique au cœur de l’anéantissement et qui a provoqué cette implosion, cette destruction vers le centre. Il s’agit donc de quelque chose qui pourrait ressembler à un trou noir, mais qui est à l’intérieur de vous.
3./ Il y a néant et néant : le néant ne sera rien pour un non croyant et tout pour un croyant, celui qui croit à la vie éternelle, celle qui permet de revenir.
eee
46- Est-ce que seule l'union fait la force ?
1./ L’individu seul a une certaine puissance et s’il est plusieurs, la puissance sera plusieurs. Mais cette union des forces n’est pas forcément un coefficient multiplicateur si les forces ne sont pas toutes dirigées dans le même sens. Elles peuvent même parfois être un frein plutôt qu’un moteur. Dans ce cas, l’union ne fait pas la force. C'est la coordination qui fait la force dans l’union.
2./ Il est nécessaire de se grouper pour être plus fort et cette évidence n’échappe à personne. Mais la technologie actuelle permet d’être plus fort en étant seul. Dans ce cas, il s’agit de l’union de la matière organisée en système de puissance, et de l’homme. C’est l’union de l’homme et de la machine qui fait la force.
3./ La force musculaire est très limitée et l’homme s’épuise vite quand la puissance est vraiment nécessaire. L’union de l’homme et de l’animal a été nécessaire par le passé pour labourer les champs et transporter les charges. Il est donc possible de dire que l’union du cheval ou du bœuf a permis à l’homme d’unir ses forces à celles de l’animal pour aboutir à la force commune, celle qui est générée par le vivant, celle qui permet de dire que la force de l’homme n’est rien sans celle de l’animal.
eee
47- Pourquoi la femme porte le péché ?
1./ Cette question affirmation est fausse, la femme ne porte pas plus le péché que l’homme, si l’on considère la conscience supérieure qui est ce que l’on est vraiment.
2./ La femme porte le péché si l’on considère le corps et le péché n’est pas la femme mais ce qu’elle porte. La femme porte un enfant et il est donc clair que l’enfant est le fruit du péché comme Adam et Eve l’on fait. Il y a donc suppositions que le fruit du péché soit quelque chose d’interdit. Mais sans croquer la pomme, la procréation n’est pas possible. La nature a créé un processus nécessaire à la continuité de l’humanité sur terre et cette façon de faire n’est pas un péché, si l’objectif est de se reproduire. Il peut devenir un péché si l’excès de gourmandise de la pomme existe.
3./ Le péché de la femme c’est aussi celui de l’homme, car l’homme n’a rien à envier à la femme puisqu’il peut revenir en femme comme la femme peut revenir en homme. Mettre le problème de la procréation qui dégénère en vice, sur le dos de la femme, est quelque chose d’aberrant, puisque la procréation nécessite la participation de l’homme qui, bien plus souvent que la femme, est porté par ses énergies propres à tomber dans le vice de la procréation, même si la femme de ce côté-là n’a rien à lui envier, pour certaines d’entres elles.
eee
48- Pourquoi cherche-t-on à tout comprendre ?
1./ Effectivement, l’être humain est ainsi fait, qu’il cherche souvent à comprendre, même s’il n’a pas la capacité à comprendre, ce qui l’amène parfois dans des errements qui sont la conséquence de cette maladie humaine de vouloir tout comprendre. Il s’agit d’un problème collectif, qui a été mis en place au tout début de l’humanité, quand elle a eu la chance d’avoir le libre arbitre, cette chance et malchance à la fois. La chance c’est que le tri des actions est possible, ce qui permet de se corriger de sa nature altérée existante. Mais le défaut est qu’il est possible, de la même façon, de se complaire dans les erreurs à corriger, et donc d’en rajouter de nouvelles couches, au lieu d’en enlever. Si l’on cherche à comprendre, c’est à cause du mental, qui a été mis en place pour réfléchir sur ce qu’il est nécessaire de faire ou de ne pas faire. Il n’était pas utile de sortir de là, de cette fonction simple et juste pour vivre. Mais l’homme a choisi de développer son intelligence et de chercher à tout comprendre. C’est une déformation, une extension de la conscience du mental qu’il n’est pas nécessaire d’avoir, mais qui devient utile et indispensable quand on est dans une société qui cherche à tout comprendre.
2./ Par le mental, qui n’est qu’un simple calculateur, il est possible avec des mémoires associées de stocker des informations et de les agencer, de façon à créer de nouveaux systèmes. Il s’agit d’une marche en avant vers des systèmes de plus en plus sophistiqués qui s’entraînent les uns avec les autres pour toujours aller plus loin et plus fort mentalement. Cette marche en avant constante n’est que la vie, qui ne supporte pas l’immobilisme, et cette vie est entraînée par le moteur de la croyance. Ce moteur qui entraîne le mental en avant est double, car il y a deux croyances indépendantes. La première, celle qui apparaît comme une évidence, est celle de la croyance de la matière. La deuxième qui concerne la conscience est celle de la croyance du Divin. Il n’est pas nécessaire d’avoir les deux croyances pour vivre, la croyance de la matière seule est nécessaire et suffisante. Quand on a les deux croyances il faut faire attention à ne pas privilégier la deuxième, car les deux sont aussi nécessaires l’une que l’autre.
3./ Nous cherchons à tout comprendre, parce que nous n’avons pas compris qu’il y a quelque chose de supérieur qui est en nous et qui s’occupe de nous. Normalement, il suffirait de comprendre juste qu’il est nécessaire pour vivre, de cultiver son jardin, ramasser les champignons, construire sa maison et s’occuper de sa famille car tout le reste est donné par le Divin. Si chacun arrivait à vivre tranquillement sa vie en restant à sa place, il n’y aurait pas besoin de chercher à comprendre, car cela ne serait pas nécessaire. Mais l’humanité est ainsi faite, il y a des points d’accrochages réguliers avec les autres, ce qui oblige à chercher à comprendre et le système s’est mis en marche jusqu’à la recherche de la compréhension universelle de tout l’univers. Rien ne peut échapper à cette soif de comprendre. C’est devenu une habitude humaine insatiable, une deuxième nature que lui seul s’est imposée et dont il est maintenant impossible de se passer.
eee
49- Pourquoi certains problèmes n’ont pas de solution ?
1./ Il faut considérer ce qu’est un problème avant de répondre à la question. Un problème peut être une difficulté matérielle, pour résoudre une autre difficulté qui n’est pas matérielle. Cela veut dire qu’il peut s'agir d’une cascade de problèmes. Dans ce cas, il y aura plusieurs solutions à trouver pour chaque problème, sachant que tant que toutes les solutions de chaque problème n’auront pas été trouvées, le problème de départ persistera toujours.
2./ La solution unique à un problème n’existe pas forcément, et il peut y avoir plusieurs solutions pour résoudre un problème. Dans ce cas, on peut tomber dans l’incertitude, car chaque solution est plus ou moins réussie et a des avantages et des inconvénients. Ce qui est gagné par une solution est perdue par l’autre et vice-versa, ce qui crée le doute dans la solution à choisir. Il existe donc des solutions imparfaites qui sont des solutions de compromis.
3./ Un problème qui n’a pas de solution, c’est souvent le cas impossible, la demande qui est au-dessus de la réalité du moment. Il faut que le problème soit à la hauteur de ce qui est réalisable. Si pour un athlète de saut en hauteur vous considérez que c’est un problème qu’il ne puisse pas sauter au-dessus de trois mètres, dans l’état actuel des choses il est bien évident qu’il n’y a pas de solution à ce problème. Il peut donc y avoir des problèmes qui sont au-delà du réalisable. Il ne s’agit pas d’un problème à résoudre, mais à la personne qui trouve qu’il y a un problème de baisser son niveau de demande. Tout n’est pas possible sur terre.
eee